۲ آذر ۱۴۰۳ |۲۰ جمادی‌الاول ۱۴۴۶ | Nov 22, 2024
Code d'info: 360226
16 juillet 2024 - 18:00
عاشورا

Hawzah/Le dixième jour du mois de Muharram (Achoura), est un jour plein d’épopée et inoubliable de l’histoire de l’islam et du chiisme. C’est le jour du sacrifice, de la dévotion et du martyre du chef des martyrs Aba Abdellah Al-Hussein (as) et de ses fidèles compagnons dans la région de Karbala (en l’an 61 A.H.).

(A.P.Hawzah) -L’histoire de l’humanité est remplie d’innombrables événements amers et heureux. Cela a façonné beaucoup les grands Hommes de l’histoire. Mais, on trouve rarement un événement tel que la tragédie d’Achoura qui s’est produit en l’an 61 A.H, avec toutes ses répercussions et on trouvera rarement les acteurs de l’histoire comme ceux qui rappellent l’histoire de Karbala.

Il est donc indispensable d’évoquer dans un ordre chronologique les événements de Karbala pendant le mois de Muharram sur la base des sources illustres et fiables. Cela produira d’effets innombrables ainsi que des fruits importants. Et c’est un facteur clé qui aidera différentes classes surtout les jeunes a méditer et connaitre davantage ce grand événement historique de l’Islam. Et en rappelant ces jours, ainsi que les souvenirs historiques qui vont avec, ils peuvent en tirer profit, et ressentir sa grandeur du plus profond d’eux-mêmes.

Le combat et le martyre de l’Imam Hussein (as)

En ces instants sensibles, l’Imam Hussein (as) apprêta son seul fils qui lui restait l’Imam Sajjad (as), à accepter la grande responsabilité de faire fructifier l’arbre de la prospérité qui avait été semé à Karbala et avait été irrigué et arrosé avec le sang de ses compagnons. Il l’avait transmis les dernières consignes et avait demandé à ses sœurs et à ses filles de l’obéir.

Lorsque l’Imam Hussein (as) voulait se rendre sur le champ de bataille, il avait dit : « Apportez-moi un vieux habit que personne ne désire afin que je le porte sous mes vêtements pour qu’ils ne me dénudent pas après que je sois tombé en martyr. Car, je sais qu’après mon martyre, mes vêtements me seront enlevés ».

On découvert dans les livres d’histoire que, « Lorsque l’Imam Hussein (as) avait regardé ses soixante-douze compagnons étendus sur le sol et noyés dans leurs sangs, il s’était dirigé vers la tente et avait crié : Ô Sakinah ! Ô Fatimah ! Ô Zainab ! Ô Ummou Koulthoum ! Au revoir, je m’en vais également ! »

Puis, l’Imam (as) était monté sur son cheval et s’était mis à avancer vers l’ennemi. L’Imam (as) était arrivé sur le champ de bataille et avait demandé à l’ennemi d’attaquer. Chaque combattant ennemi qui avait attaqué s’était agenouillé. Il avait abattu un grand nombre de soldat de l’armée ennemi. L’Imam Hussein (as) comme un lion furieux avait chargé sur eux et abattait avec son épée tous ceux qu’il trouvait sur son chemin. Et pendant ce temps, les flèches pleuvaient de tous les côtés sur son corps.

L’Imam Hussein (as) s’était battu au point d’avoir les blessures sur tout son corps. Dans un récit, il est dit : « Lorsque les ennemis avaient lancé leurs flèches sur l’Imam, et qu’une flèche l’avait atteint à la gorge, il avait dit : " Au Nom de Dieu le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux. Il n’y a aucune force si cela n’est de Dieu ! Ce sacrifice est pour la satisfaction de Dieu ! »

L’Imam Hussein (as) s’était épuisée et lorsqu’il avait voulu soufflé un peu, une pierre l’avait atteint sur le front et il s’était mis à saigner. Alors qu’il avait soulevé le pan de son habit pour nettoyer le sang sur son visage, un tir empoisonné de trois sections l’avait atteint sur la poitrine.

Dans l’intervalle, Chimr ibn Dhil-Juchin était monté sur la poitrine de l’Imam (as) et avait attrapé sa barbe et quand il avait voulu tuer l’Imam, ce dernier avait souri et avait dit : "Vas-tu me tuer alors que tu connais qui suis-je ?" Chimr avait dit : "Oui, je te connais très bien, ta mère c’est Fatimah Zahra (as), ton père c’est Ali (as) et ton grand-père c’est Mohammad Mustapha (sawa). Je vais te tuer et je n’ai aucune crainte !!" Ensuite il avait tranché la noble tête de l’Imam Hussein (as) avec douze coups d’épée.

Que la miséricorde infinie de Dieu soit sur lui ainsi que sur ses compagnons qui avaient tout donné et avaient dévoilé le visage des ennemis de l’islam et avaient fait couler un sang nouveau dans les veines des musulmans et à la suite de cela, les soulèvements contre les Bani Omayyades les déchets de l’époque du paganisme arabe, avaient débuté et pour finir la racine de cet arbre ignoble avait été arrachée du monde musulman.

Les incidents après le martyre de l’Imam Hussein (as)

Les ennemis des Ahl-ul-Bayt (as) après le martyre affligeant de l’Imam Hussein (as) et de ses compagnons, n’avaient pas arrêté ses crimes. Ils avaient commis d’autres crimes en ce jour de tristesse.

Le pillage des habits et des armes de l’Imam Hussein (as)

L’armée d’ibn Sa’ad, après le martyre de l’Imam Hussein (as) s’était précipitée pour piller les habits et les armes de l’Imam Hussein (as). Certains étaient si abjectes et ignobles qu’ils s’étaient livrés à cette activité même avait le martyre de l’Imam Hussein (as).

Le pillage des tentes

L’armée infâme de Kuffa par ordre de Chimr avait assiégé les tentes. Chimr avait ordonné qu’ils entrent dans les tentes et de piller tout ce qu’ils allaient trouver.

Aussi, Chimr accompagné d’un groupe de fantassin s’était dirigé vers la tente de l’Imam Ali ibn Al-Hussein (as). L’Imam (as) était cloué sur le lit à cause de la gravité de la maladie. Les compagnons de Chimr avaient dit : "N’allons-nous pas tuer ce malade ?" Hamid ibn Muslim, le rédacteur de l’évènement du jour d’Achoura, avait dit : "Gloire à Dieu ! Est-ce qu’un jeune malade doit aussi être tué ?! La maladie suffit". Ensuite il avait insisté pour les empêcher de tuer l’Imam Sajjad (as).

L’incendie des tentes

Parmi les évènements les plus bouleversant de la soirée d’Achoura, il y’avait l’incendie des tentes des gens de la famille du Messager de Dieu (sawa). Cette scène affligeant s’était produite dans des circonstances où le corps déchiqueté de l’Imam des opprimés et de ses compagnons dévoués étaient encore abandonnés dans le désert. Avant cela, les tentes avaient été pillées et les habits ainsi que les parures des femmes pieuses de la tribu d’Hachim avaient été raflés. Tout ça, c’était pendant que le soleil qui était témoin de l’évènement le plus dramatique de l’histoire, se précipitait à toute vitesse vers le couchant pour laisser place à la nuit. Dans de telles conditions déplorables où le chagrin avait envahi la descendance du Messager de Dieu, les ennemis avaient attaqué avec les flammes les tentes de ces femmes endeuillées dans l’intention de les incendier.

La galopade des chevaux sur les corps des martyrs

Identique à l’ordre qu’ibn Ziyad avait envoyé, ibn Sa’ad était chargé de faire passer le corps de l’Imam Hussein (as) sous les sabots des chevaux. Ibn Sa’ad qui était prêt à commettre toutes sortes de crime pour se rapprocher d’Ibn Ziyad afin d’obtenir le trône de Rey, avait crié parmi ses compagnons : « Qui est volontaire pour faire galoper son cheval sur le corps de Hussein et piétiner sa poitrine et son dos avec les sabots du cheval !? »

Chimr qui avait une cruauté extraordinaire, en écoutant cet ordre, avait pris les devants et avait galopé sur le corps du fils de la dame Zahra (as). Dix personnes l’avaient suivi dans cet exercice diabolique et satanique.

L’expédition de la tête de l’Imam Hussein à Kuffa

Pour faire parvenir rapidement la nouvelle de sa précaire victoire à ibn Ziyad, Ibn Sa’ad avait expédié la tête de l’Imam Hussein l’après-midi de ce jour-même à travers Khrouli ibn Yazid et Hamid ibn Muslim.

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